Qu’est-ce qu’un EPI ? 

EPI signifie Équipements de protection Individuelle, c’est-à-dire selon le code du travail, tout « dispositifs ou moyens destinés à être portés ou tenus par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa santé ou sa sécurité ». 

Souvent utilisé en plus d’une protection collective, les EPI peuvent être extrêmement variés. En effet, un casque, comme une paire de chaussures de sécurité, un manteau, un masque, des lunettes, des gants, des vêtement, des harnais, des blouses… ce sont tous des EPI ! 

Mais c’est assez simple, si vous vous posez la question de savoir si c’est ou non un EPI, il suffit de se demander si cet objet est destiné à protéger des risques à un poste de travail : tels que l’exposition cutanée ou respiratoire à un agent chimique ou biologique, chaleur, rayonnements, bruit, écrasement, choc, électrocution et la liste est encore longue…

Les trois catégories d’EPI 

En fonction des risques encourues, voici les différentes catégories, rangé par ordre de gravité ;

EPI de catégorie 1 

Dans cette catégorie, on y retrouve les petits problèmes, ceux qui restent superficiels. Qu’ils proviennent d’accidents mécaniques, physiques ou chimiques. Ainsi, c’est EPI ne servent pas à protéger les parties vitales du corps. 

On retrouvera donc dans cette catégorie ; les chaussures de sécurité, les sabots, les casques anti-heurts, les bouchons d’oreilles ou encore les lunettes de soleil.

EPI de catégorie 2

La seconde catégorie d’EPI regroupe les équipements utiles en cas d’agressions graves, mécaniques, physiques ou chimiques. Grâce à ces équipements, les parties vitales sont protégés de lésions. Sans ceux-ci, les blessures risqueraient d’être bien plus grave.  

On retrouvera alors dans cette catégorie les visières de protection, les casques, les gilets de sauvetage, les masques ou encore par exemple les appareils respiratoires.

EPI de catégorie 3

Dans cette troisième catégorie, il y a les éléments qui protègent des dangers mortels. 

On retrouve alors dans cette catégorie les harnais, les cordes, les mousquetons, les anti-chutes, etc.

Les différents types d’EPI

• EPI pour la tête
• EPI pour les oreilles
• EPI pour les yeux et le visage
• EPI pour les voies respiratoires
• EPI pour le corps
• EPI pour les membres supérieurs
• EPI pour les membres inférieurs

Comment s’assurer de la conformité des EPI ?

En 2016, la DGCCRF (La direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes) a contrôlé 572 établissements. Le but était de vérifier le respect de la réglementation sur les EPI. Le problème est que plus d’un quart ont des anomalies et 82% se sont révélé non conforme à la législation. 

Il y a plusieurs raisons pour expliquer ses chiffres; erreur de marquage, absence d’information ou mauvaise traduction. La mauvaise estimation de la période de péremption est aussi un problème fréquents.

Pour éviter que cela n’arrive, des contrôles réguliers et consciencieux sont obligatoires. Il en existe de deux sortes ; le premier est ce que l’on appelle les contrôles ponctuels et le second les contrôles complets. 

Les contrôles ponctuels 

Les contrôles ponctuel sont incontournables, ils garantissent à l’utilisateur d’être certain de l’état et du bon fonctionnement du matériel. 

À quelle fréquence faire ce contrôle ? 

Il est vrai que le nom peut porter à confusion, mais ces contrôles doivent s’effectuer avant chaque utilisation (l’unique dérogation existante en droit français s’applique au pompier, qui eux, la font après utilisation). Cela permet à chaque travailleur d’être sûr du matériel qu’il utilise. Un contrôle ponctuel n’est pas très long, évidement cela dépend de la quantité de matériel à inspecter, mais comptez en moyenne 1 à 2 minutes. 

Qui doit faire ce contrôle ?

C’est l’utilisateur qui doit contrôler son matériel, et cela induit donc que chaque utilisateur doit être formé pour savoir reconnaitre les arque d’usure qui pourrait s’avérer dangereuses. 

Doit-on consigner ce contrôle dans un registre ? 

Non, vous n’avez pas à reporter tous ses contrôles quotidiens dans votre registre, heureusement d’ailleurs sinon cela prendrait énormément de temps. En revanche, si, lors d’un contrôle ponctuel, un EPI est considéré comme défectueux, alors oui cela d’être consigné dans votre registre de sécurité. Cet EPI devra faire l’objet d’un contrôle complet. 

Les contrôles complets

L’Etat impose les contrôles ponctuels, ils sont réglementaires. Leur but est de pouvoir remarquer des défauts qui ne seraient pas visibles lors d’un contrôle de routine (ponctuel). 

À quelle fréquence faire ce contrôle ? 

Il y a deux possibilités ; 

• Soit à l’échéance obligatoire : généralement tous les ans ou tous les six mois pour les EPI de catégorie 3. On peut aussi appeler ses contrôles des contrôles periodiques. 
• Soit lorsqu’un contrôle ponctuel a révélé un problème : un véritable contrôle approfondi doit être fait par la suite. Ce contrôle permet de noter dans les registre de sécurité la véritable raison de la casse ou de l’usure. 

Qui doit faire ce contrôle ? 

Il doit être réalisé par une personne formé pour cette tâche. Ainsi, il y a deux possibilités ; soit formé en membre de votre équipe, soit faire réaliser ses contrôles par une personne formé au contrôle d’EPI extérieur à l’entreprise. 

Doit-on consigner ce contrôle dans un registre ? 

Tous les contrôles complets doivent être consignés dans le registre de sécurité de l’entreprise. À côté de la référence de l’article, on doit y retrouver les date des contrôles, le nom de la personne qui les a réalisées, ainsi que d’un commentaire. 

Si jamais, après le contrôle, le contrôleur peut estimer que l’EPI doit-être jeté, mise au rebut ou détruit. Il est important de le spécifier dans le registre de sécurité. 

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